[PORTRAIT] - Nicolas, chef de produit Uship - Mini Transat La Boulangère

[PORTRAIT] - Nicolas, chef de produit Uship - Mini Transat La Boulangère

 

 NICOLAS BARRIQUAND

 KALAONA - N° 824

 

 

Nicolas est notre chef de produit et conseiller technique chez Uship. Le 22 septembre prochain, il s’élancera sur une course en solitaire jusqu’en Martinique sur son petit bateau de 6.50 m : La Mini Transat - La boulangère. 

 Il devra parcourir 4050 milles nautiques, en deux étapes : La Rochelle - Gran Canaria puis Gran Canaria - Le Marin. Cette course doit sa particularité au fait que les skippers ne peuvent disposer d’aucune assistance et aucun contact avec la terre tout au long de la traversée. Seul un bulletin météo et un classement par jour est diffusé et des échanges VHF avec les concurrents proches sur le plan d’eau sont possibles.
 Passionné de voile, compétiteur et surtout imprégné d’air iodé depuis tout petit, Nicolas à fait de son rêve une aventure bien réelle, et elle porte un nom : “Avec le vent comme complice”. Voici son portrait :

Qui es-tu ?

Nicolas Barriquand, 46 ans, j’habite à Vannes. Depuis tout jeune, je navigue sur les différents bateaux familiaux et j’ai vite été atteint par le virus de la régate. J’ai longtemps régaté en équipage sur différents supports.
En 2013, j’ai participé à ma première course en Mini 6.50, la Transgascogne, en double. J’ai acheté mon Mini il y a plus d’un an et j’ai navigué toute la saison, en entraînement et en course. Je fini 24ème sur 264 coureurs au classement national Mini 6.50 de 2018.

En parallèle, depuis 15 ans, le nautisme est mon univers professionnel. Je suis chef de produits pour le réseau de magasins d’accastillage Uship. Je sélectionne les produits vendus en magasin et les présente à travers notre catalogue et notre site internet, uship.fr. J’ai aussi un rôle de conseiller technique pour nos revendeurs et nos clients.

Pourquoi ce projet ? Depuis quand ?

Par goût du large et de la course en solitaire, courir sur un Mini 6.50, j’en rêve depuis que j’ai découvert la régate en habitable, il y a 25 ans.
J’ai assisté au départ des éditions 2015 et 2017. En voyant des amis prendre le départ, je me suis dis qu’il était temps d’arrêter d’en rêver et que je devais me lancer.

Peux-tu nous parler de ton projet, de sa gestion ?

“Avec le vent comme complice”, c’est le titre d’une chanson qui me suit tout au long de mon projet. Elle symbolise l’idée d’avancer, accompagné par les éléments, ne pas être en lutte mais profiter de son environnement pour aller de l’avant.

Mener un tel projet impose un engagement très fort et nécessite de gérer de nombreux domaines et d’acquérir de multiples compétences : organisation, gestion, recherche de partenaires, préparation du bateau, préparation physique, entraînements…

Parles nous de ton petit bateau de 6 mètre 50, KALAONA :

Mon bateau a déjà couru trois Mini Transat dont celle de 2013, terminée à la deuxième place, mené par Justine Mettraux qui est la marraine de mon projet. C’est un bateau de série d’ancienne génération (Nacira N° 824), à l’étrave pointue.

Les bateaux plus récents ont une étrave ronde, très volumineuse.

Tes objectifs sur cette Mini transat ?

Je prépare un projet à taille humaine, à partager avec mes partenaires, mon entourage professionnel, ma famille, et mes amis.
J’ai la volonté de me mesurer aux autres coureurs et aussi à moi-même. Mon ambition sportive est d’arriver dans les premiers bateaux de l’ancienne génération.

Et après la mini ?

Je souhaite continuer la course au large, en solo ou en équipage.